Perdre son animal de compagnie est plus douloureux qu’on le pense

Perdre un animal de compagnie est tellement plus douloureux que la plupart des gens ne le pensent. Cela peut même se terminer par un « syndrome du cœur brisé », nous révèle la science.Perdre son animal de compagnieLorsqu’un animal de compagnie meurt, sa famille humaine est affligée. Les animaux domestiques sont des membres de la famille, qui sont là quand nous nous réveillons et quand nous nous endormons.

Ils nous voient malades, heureux, en colère, tristes et ils ne portent jamais de jugement. Nos animaux de compagnie voient la vérité sur qui nous sommes et ils nous aiment inconditionnellement.

Certains humains ne reçoivent même pas ça de la part de leur famille…

C’est pour cette raison que des scientifiques américains affirment qu’il faut prendre au sérieux le deuil animalier.

Souvent, les gens qui perdent un animal de compagnie sont des personnes qui vivent assez seules. Certaines d’entre elles peuvent même souffrir  du « syndrome du cœur brisé », qui peut arriver lorsque la réponse au deuil est si grave que la personne présente des symptômes qui imitent une crise cardiaque, y compris des niveaux d’hormones élevés qui peuvent être 30 fois supérieurs à la normale.

Sur le site Scientific American,  l’auteur Guy Winch  explique que lorsqu’on est angoissé.e après ce genre de perte, on doit tendre la main et faire savoir aux gens à quel point on souffre.

« Nous devons rechercher le soutien social de personnes dont nous savons qu’elles comprendront et sympathiseront avec nos émotions et ne nous jugeront pas de les ressentir », écrit-il. 

Le départ d’un compagnon poilu laisse une vide. On n’entend plus le ronronnement de Minet au réveil et on ne sort plus Pitou pour une balade en soirée. Notre ami ne nous accueille plus à notre retour à la maison et on dort seul.e soudainement…

On doit donc aimer et soutenir un proche en deuil de son animal, tout comme on le fait pour une perte humaine. Il est important de se souvenir aussi qu’il n’y a pas de chronologie du deuil, ni de date butoir pour cesser de souffrir.

« Il est temps que nous donnions aux propriétaires d’animaux en deuil la reconnaissance, le soutien et la considération dont ils ont besoin. Oui, c’est à nous d’identifier et de traiter nos blessures émotionnelles lorsque notre animal meurt, mais plus nous recevons de validation de ceux qui nous entourent, plus notre rétablissement psychologique sera rapide et complet », lit-on dans le Scientific American.

Si vous vivez un deuil animalier, n’hésitez pas à contacter un thérapeute pour vous aider à vous en sortir.

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